Balta ainava

White Scenery (Winter)

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Pēteris Vasks

Balta ainava

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Description:

  • Pages: 8
  • Parution: 07.06.2015
  • Durée: 00:08:00
  • Dimensions: 305 x 230 mm
  • Poids: 77 g
  • ISMN: 9790001200486
Peteris Vasks joue un rôle très particulier dans le cercle des compositeurs baltes. Il n'est pas seulement le compositeur letton le plus important et le plus apprécié. L'enthousiasme avec lequel il s'adresse à ses auditeurs annonce avec ferveur l'au-delà. Cet au-delà est sans aucun doute ce qui est situé au-dessus du monde humain et ce qui l'habite en même temps : la nature divine. Le compositeur affirme : ' Je suis profondément attaché à la nature - notamment à la nature nordique. Elle influence toute ma musique. La nature que nous connaissons est fort variée. Nous comptons quatre saisons bien distinctes. L'hiver est très long, l'été très court mais d'autant plus beau et fort attendu. Les périodes de transition sont plutôt dramatiques '. Les premières pièces des Saisons de Peteris Vasks n'ont pas été créées dans l'intention de former un cycle complet. C'est pour son ami Talivaldis Deksnis qu'il compose en 1980 Balta ainava - Paysage blanc (hiver), en 1981 Rudens muzika - Musique d'automne et en 1995 Pavasara muzika - Musique de printemps. En 2008, Vasks écrit Zala ainava - Paysage vert (été), qui achève ainsi le cycle des Saisons. Comme une sorte de ' bis ' et en se basant sur d'anciennes esquisses, Vasks écrit en 2009 Vasaras vakara muzika - musique d'une soirée d'été, l'œuvre la plus ancrée dans la tradition. Seules les deux pièces les plus récentes, qui toutes deux rendent hommage à l'été, sont constituées d'une structure métrique fixe. Les trois premières compositions, d'une forme métrique libre, sont notées sans barre de mesure, ce qui leur donne le caractère d'improvisations. Vasks commente lui-même les différentes pièces : ' Dans Balta ainava tout est blanc. Une nouvelle année commence. Il s'agit d'une méditation silencieuse, un grand début, représentée par deux thèmes musicaux. Pavasara muzika. Quasi una sonata - la pièce la plus exigeante du cycle - est intense, d'une évolution impressionnante. Le printemps arrive lentement, de manière dramatique. C'est un véritable combat mais, finalement, il est là. Cette pièce, aux multiples facettes et avec ses chants d'oiseaux, vit de conflits et se termine, toujours en s'intensifiant, dans un enthousiasme extatique. Zala ainava développe deux thèmes. Notre été est très court et offre un répit après les conflits - il est si beau ! La musique reflète la joie et le bonheur. Le premier thème apporte une sorte d'énergie pure, le deuxième étant davantage consacré aux sons pittoresques. À la fin, une chanson populaire lettone bien connue, qui traite d'un ivrogne, est reprise sous la forme d'une citation musicale en cinq notes. Rudens muzika débute pianissimo, comme à un jour de septembre tranquille, dans une atmosphère calme et ensoleillée. Bientôt, les tempêtes de l'automne vont balayer le pays, la désolation s'empare des hommes et de la nature qui perd toute sa splendeur. La neige revient après la dernière grande tempête, symbolisant la fin d'une année purifiée et le renouveau. Vasaras vakara muzika se déroule lors d'une douce soirée d'été. Le soleil se couche. Lenteur. Les souvenirs de moments vécus resurgissent. Et, au fur et à mesure qu'ils apparaissent, l'intensité augmente. Vers la fin, une sorte de chanson populaire retentit : ' Nous avons survécu à l'époque de la tyrannie et conservé notre identité'. Le final est synonyme de calme, tout dort '. Christoph Schlüren Traduction : Dominique de Montaignac