Commandée à l'occasion de la huitième édition du Tattoo militaire international de Modène en 2004, cette pièce est un exemple typique du genre : introduction (fanfare), hymne, adagio, répétition. Après le coup d'envoi des trompettes - hommage à l'une des caractéristiques de la musique militaire et au festival qui a commandé l'œuvre -, la pièce se développe en un hymne martial solennel, qui contraste nettement avec l'adagio, plus intense et méditatif. Elle se termine par une variation sur le thème de l'hymne. Bien que l'œuvre puisse être divisée en ces différentes sections, il existe une continuité globale qui apparaît immédiatement : la section de l'hymne est le cœur de l'œuvre et génère tous les éléments qui la caractérisent, de sorte qu'elle se développe de manière continue, de l'explosion initiale à la coda. Le thème, basé sur l'idée de départ, se développe et s'enrichit progressivement par l'ajout et l'incorporation de nouveaux éléments. La musique qui résulte de ce processus est un symbole de force - une force qui unit, se développe et s'enrichit par l'ajout d'idées différentes. La force de la paix. La paix dans la force des idées. La "Fanfare et hymne pour la paix" est dédiée à ce concept. Elle a été jouée pour la première fois le 7 juillet 2004 par la "Banda dell'Esercito Italiano" dirigée par le maestro Fulvio Creux, dans la cour d'honneur du palais ducal de Modène, siège de l'académie militaire. Avec cette œuvre, Marco Somadossi a remporté le premier prix général lors de la septième édition du concours international de composition pour orchestre d'harmonie "Pietro Pernice" à Canicattini Bagni (Syracuse).