Conçu dans un style légèrement linéaire, le trio est idéal pour s'exercer à l'interaction rythmique, l'invention mélodique étant dominante. Le final est une double fugue.
Conçue en grande partie dans le domaine tonal, l'œuvre est capable d'enrichir le maigre répertoire "romantique" pour cordes grâce à sa disposition harmonique et linéaire très condensée.
Le quintette en un seul mouvement, présenté comme un "nocturne", évoque dans sa diction romantique tardive le credo de son créateur, à savoir une pénétration cohérente du matériau thématique.
Les cinq mouvements du duo témoignent de la préférence du compositeur pour le mouvement contrapuntique pur, sans pour autant renoncer au chant mélodique, comme dans l'Andante.